Il avait invité son ex-femme modeste à son mariage pour l’humilier… Mais elle arriva en limousine avec leurs triplés.
Le soleil se levait, mais sous ce calme se préparait une scène inattendue. Devant les marches d’un hôtel élégant orné de roses blanches, un mariage s’apprêtait à commencer. Le marié, Julien, se tenait droit dans son smoking impeccable, un sourire satisfait aux lèvres tandis qu’il accueillait ses invités distingués. Il ne célébrait pas seulement son union avec Camille, une jeune femme issue d’une famille aisée : il comptait aussi confronter une personne de son passé.
Cette personne, c’était Clara, son ex-femme.
Des années plus tôt, Clara avait été celle qui lui avait tout donné. Elle enchaînait les services de serveuse, acceptait des ménages de nuit, sautait parfois des repas pour aider Julien à avancer. Elle croyait en lui plus qu’en elle-même. Mais lorsque Julien atteignit enfin une certaine réussite, son amour s’éteignit. Clara n’était plus à ses yeux qu’un souvenir gênant de ses débuts, un fardeau dont il voulait se défaire. Sans hésiter, il demanda le divorce, la laissant avec une vieille voiture et un petit appartement.
Ce que Julien n’apprit jamais, c’est que quelques semaines après leur séparation, Clara découvrit qu’elle était enceinte — enceinte de triplés. Seule et épuisée, elle faillit sombrer. Mais l’idée que trois vies dépendaient d’elle lui donna la force de se relever. Elle travailla sans relâche, jonglant entre deux emplois tout en élevant ses trois bébés. Ses nuits étaient courtes, mais sa détermination ne céda jamais. Peu à peu, elle se reconstruisit, investissant sa créativité dans un petit poste de stylisme. Les années passèrent et Clara réussit à ouvrir sa propre boutique, qui devint une adresse respectée de la ville.
Pendant ce temps, Julien paradait avec sa fortune et répétait à qui voulait l’entendre qu’il avait « échappé » à une épouse modeste qui l’aurait freiné. Quand il se fiança avec Camille, il décida d’inviter Clara — non par générosité, mais pour la voir mal à l’aise. Il l’imaginait arriver en vêtements simples, peut-être en bus, impressionnée par la vie qu’elle avait perdue. À ses yeux, ce serait la preuve de sa supériorité.
Mais Julien s’était trompé.
Le matin du mariage, le ciel était clair. Les invités, vêtus de robes raffinées et descendus de voitures brillantes, se pressaient devant l’hôtel. Les photographes s’activaient tandis que Camille, souriante dans sa robe ajustée, se tenait au bras de Julien, tous deux savourant l’attention. Tout semblait parfait — jusqu’au ronronnement discret d’une limousine qui fit tourner toutes les têtes…
